Il y aura donc :
Par exemple, le loyer. D’un point de vue comptable, le compte à utiliser pour un loyer est déterminé, ce sera un 613xxx.
Si la société veut pouvoir différencier les deux loyers, elle peut utiliser deux comptables différents :
Mais le service comptable devra multiplier les comptes pour d’autres types de dépense :
Et si la société décide d’ouvrir un 3ème bureau, elle devra alors créer toute une série de nouveaux comptes comptables pour ces nouveaux bureaux.
Si on veut ensuite connaître tous les frais du bureaux 1, il faudra sélectionner tous les comptes comptables qui y sont liés (en espérant qu’ils finissent tous par 1), ce qui est chronophage et on peut toujours oublier certains comptes.
Grâce à lui on peut facilement sortir un compte de résultat par bureau (salaires, charges locatives, frais de structure, et revenu des commerciaux attachés à ce bureau).
L’ouverture d’un nouveau bureau de vente ne nécessite alors que de le rajouter dans cet axe analytique, il sera automatiquement présenté en choix lors de la validation de l’écriture comptable.
Dans le cas de la marge par produit / service, il faut que l’axe analytique indique la même référence pour la partie recettes et charges et on pourra alors connaître la marge directe.
Pour un produit X il y aura donc :
On peut avoir plusieurs axes analytiques complémentaires, qui expliquent les chiffres selon différents angles de vue.
Si on le veut, on peut même essayer de compléter les écritures déjà passées (cette année, voire l’année précédente) pour y ajouter l’information sur les axes. Cela est chronophage, mais cela peut en valoir la peine si on veut comparer les résultats entre deux périodes.
C’est au dirigeant de l’entreprise d’exprimer comment il souhaite analyser son business, la création des axes analytiques en découlera.